dimanche 27 mai 2012

Salar de Uyuni (Bolivie)

Welcome to Bolivia

Après avoir quitté Aldea Luna et donc l'Argentine, Vidar, Nikolas, Nathalie, Déborah et moi avons pris le chemin de la Bolivie pour effectuer ensemble le salar de Uyuni. 
Pour démarrer ce trip, nous sommes partis de Tupiza. En temps normal, c'est "easy" de s'y rendre depuis Villazon (première ville bolivienne à la frontière). Mais quand c'est la grève dans tout le pays, ça se corse légèrement. 
Finalement, nous aurons trouvé un taxi qui nous amènera à Tupiza après 5h30 de route (alors qu'en principe, il faut +/- 1h30). Nous serons passés par des chemins qui nous auront fait découvrir une bien belle partie de la Bolivie. 



Arrivés à Tupiza et après avoir trouvés une agence, nous prendrons la route pour rejoindre Uyuni en 5 jours (4 jours de promenade automobile et 1 jour pour l'ascension d'un volcan de 6008 mètres). Durant ces 5 jours, nous passerons par tous les paysages possibles. La beauté de cette région du sud ouest de la Bolivie nous fera oublier les quelques soucis mécaniques que nous rencontrerons. 

C'est parti, on quitte Tupiza... Et déjà on en prend plein la vue !

Rencontre avec les premiers lamas. On aura l'occasion d'en voir un paquet. Mais impossible de les approcher... Ils prennent la fuite directement ! D'après Alfredo, l'achat d'un lama adulte coûte 1000 bolivianos (+/- 110 €). S'il y a des intéressés, je peux en envoyer quelques-uns. Ca donne de l'excellente laine...

La ville fantôme dont la légende racontée par Pablo fait même pas peur...

Vidar, Alfredo, Nikolas, Nathalie, Déborah et moi lors d'un passage à 4855 mètres. 
Le vent était bien caillant !

Le deuxième jour, l'ascension du volcan Uturuncu, haut de 6008 mètres, nous attend. Avant de partir, on avait quand même demandé à l'agence si les crampons et piolets étaient nécessaires pour faire cette ascension... "Pas besoin. Vous montrez sans soucis avec vos chaussures." Mon oeil ouais ! On ne montera pas plus haut que +/- 5850 mètres (on a démarré à +/- 5200 mètres) car au-delà, la glace est trop dure et il nous faudrait au minimum des crampons pour rejoindre le sommet... 

Photo prise, avant de redescendre, par notre "pseudo guide" qui n'a servi strictement à RIEN du tout ! Juste à prendre la photo. 

Les 2 premières nuits, nous les passerons dans le même hôtel (près du volcan). Chaque soir, 2-3 groupes d'enfants viendront présenter des petites danses, des petits chants ou poèmes pour récolter quelques bolivianos afin d'équiper leur école. Chouette moment.

A partir du 3ème jour, les lagons vont commencer à se succéder. 
Tous plus beaux les uns que les autres.

Aux alentours de 10-11h, on s'arrêtera au milieu de nulle part pour profiter d'une "piscine" qui possède une source d'eau bien chaude alors que dehors, ben ça caille. Et la vue depuis cette piscine n'était pas trop mal.

La "laguna verde" qui offre de belles couleurs lorsque le vent se veut un peu plus calme.

A l'arrière du 4x4, Alfredo nous préparait le dîner (qui était en grande partie cuisiné le matin). Au menu des différents jours : riz, patates, poisson, viande, crudités et fruits. Pas trop mal !

Vidar qui semble avoir bien froid près de ces nombreux fumerolles. Tous les guides et agences racontent qu'il y a un geyser là... Mouais, un geyser qui n'a plus rien craché depuis plus de 1000 ans, j'appelle pas ça un geyser moi... De beaux fumerolles certainement.

La "laguna colorado". Certainement le plus beau lagon. La couleur ensanglantée de l'eau combinée aux montagnes et au peu de verdure qui entoure le lagon est un régal pour les yeux.

Pas de route toute tracée... La plupart du temps, chaque conducteur choisi la piste qu'il décide de suivre. De toute façon, comme c'est le cas pour Rome, ici aussi tous les chemins mènent au salar.

Un magnifique lagon, remplit de flamands roses, qui offrait un chouette reflet.

Il était strictement interdit pour les "flamingos" de voler. Si l'un d'entre eux prenait le risque, des Boliviens armés de d'arcs n'hésitaient pas à décocher une flèche pour rappeler aux autres que le survol du lagon est totalement interdit... Pays de fous ! Ou alors j'ai pas compris la signification du panneau.

Lors d'une soirée à Tupiza, Vidar et moi avions regardé le match Santos (Brésil) contre Bolivar (Bolivie, je pense...) pour la "Copa Libertadores" (équivalent à la Champion's League en Europe). C'était le match retour et Santos s'est imposé 8-0... A l'aller, Bolivar l'avait emporté à domicile (à La Paz) 2-1. Ca semblait très étrange car c'était comme si Saint-Trond allait battre Barcelone à domicile... Ici, on a joué un ptit match de foot à 4115 mètres d'altitude... Au bout de 30 secondes, j'ai directement compris pourquoi Bolivar avait gagné 2-1 à l'aller... C'est que jouer en altitude ça vous tue totalement !

6h du mat', on arrive sur le Salar au bout de 4 jours et on profite du lever du soleil.

Le Salar de Uyuni est un énorme désert de sel d'environ 12.500 km². Il y a 10.000 ans, l'endroit était un énorme lac qui au fil des années s'est assèché pour laisser derrière lui cet immense désert blanc. Le sel est bien évidement récolté et... a bon goût.

Incahuasi, petite île perdue au milieu du salar et qui compte 
des centaines de cactus de plusieurs mètres de haut. 

Comme dirait Pablo, c'est le moment "crazy pictures". 

Le 4ème jour, notre voiture nous lâchera. Nous abandonnerons Alfredo et continuerons la journée avec Pablo et 4 Belges. On sera 11 dans le 4x4... Le lendemain matin, Pablo nous annonce qu'Alfredo a su résoudre le problème et qu'aujourd'hui, nous continuerons avec lui. Ceci dit Pablo a toute notre nourriture dans sa voiture. Les 2 guides se mettront d'accord et toute la journée, nous voyagerons ensemble, à 12, mais cette fois-ci dans deux 4x4.

 La fine équipe et le Nissan qui nous en aura fait voir de toutes les couleurs... Il faut savoir que peu d'agences (voire aucune) ne possèdent de véhicules. Chaque 4x4 appartient au conducteur. Chacun en prend donc énormément soin. Et quand il y a un soucis, ben dans la plupart des cas, c'est le chauffeur qui payera et pas l'agence... 

Magnifique expérience que celle de voyager à travers des paysages tous plus merveilleux les uns que les autres. Le seul regret (et pour moi c'était un fameux regret) sera l'ascension loupée du volcan... A 5850 mètres, je me sentais mieux que durant le trek au Népal. Et en parlant avec d'autres touristes, rare sont ceux qui ont pu atteindre le sommet de l'autre volcan car lui aussi était enneigé et recouvert de glace au sommet.
Ceci dit, si c'était à refaire, je le referais de suite ! 

1 commentaire:

  1. superbe experience aux cotés d'une fine équipe !! jai adorée les soirées dées !! et meme si on a pas atteinds le sommet on a gerer car cetait caillant comme tu dis ami belge !! besitos !!!

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